PHENOMER : retour sur 6 mois de sciences participatives sur les microalgues de Méditerranée

Déployé depuis le 7 avril en Méditerranée, pour les régions Sud/PACA, Corse et Occitanie, le programme de sciences participatives de l’Ifremer centré sur l'observation de phénomènes de prolifération de microalgues, Phenomer, vient de passer son premier été. Ces six derniers mois ont été marqués par la structuration progressive d'un réseau de structures-relais et des actions de sensibilisation auprès des citoyens.

Élise Caillard, technicienne spécialisée en phytoplancton et en hydrobiologie marine au sein du Laboratoire Environnement Ressources Languedoc-Roussillon, le LER LR, basé sur la station Ifremer de Sète, et membre de l'équipe de coordination de Phenomer en Occitanie, revient sur les premiers pas de ce déploiement méditerranéen et occitan. Elle aborde les perspectives à court, moyen et plus long termes du programme.

Retrouvez son interview complète ici, parue dans ECHOSCIENCES OCCITANIE, le 11 cotobre 2023.

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PHENOMER est un programme de sciences participatives, coordonné par l’Ifremer, depuis 2013, d’abord à l’échelle de la Bretagne, puis des Pays de la Loire, et désormais pour la France entière, incluant la façade Méditerranée, pour les régions Sud-PACA, Corse et Occitanie. De nombreuses structures-relais s’investissent dans le programme (associations naturalistes, d’éducation à l’environnement, clubs nautiques, Société nationale de sauvetage en mer, capitaineries, mairies littorales, Agences régionales de santé, Centres permanents d'initiatives pour l'environnement...) et impliquent les citoyens dans une démarche d’observation.

Son objectif principal est de signaler tous phénomènes inhabituels et visibles dans l’apparence de l’eau de mer, potentiellement liés aux microalgues, comme des colorations rouges, vertes, jaunes ou brunes, éventuellement accompagnées de mousses abondantes et d’une surmortalité d’organismes marins. Les signalements se font par les citoyens sur le site web ou sur l’application de Phenomer, via une photo et, si possible, la réalisation d’un prélèvement d’eau transmis par la structure-relais à l’Ifremer.

Retrouvez l'article dans son intégralité ici, paru dans ECHOSCIENCES OCCITANIE, le 24 mai 2023.